L’impact environnemental d’un site web, c’est quoi concrètement ?

impact environnemental d'un site web

C’est finalement le point de départ de toute l’activité que l’on a construit autour de l’éco-conception web, et de toutes les questions que vous pouvez vous poser sur la pollution d’un site web : en quoi un site peut-il avoir un impact sur l’environnement ? Comment un outil aussi « virtuel » et « immatériel » peut-il impacter les ressources de notre belle planète ? On en parle aujourd’hui.

Comment fonctionne un site web ?

C’est un assemblage de plusieurs éléments, indissociables les uns des autres pour que le tout puisse fonctionner :

  • Des lignes de codes (écrites de toute pièce ou construites autour d’un CMS comme WordPress) qui mettent en forme le design et les fonctionnalités du site
  • Un serveur, que l’on souscrit auprès d’un hébergeur de données
  • Un appareil de consultation (ordinateur, smartphone ou tablette) et un navigateur web (comme Chrome ou Mozilla Firefox) pour afficher le site web
  • Une connexion internet
  • Et bien sûr, de l’énergie électrique !

Le serveur, où sont stockées toutes les lignes de codes, permet d’avoir accès au code source du site web 24h/24, de n’importe quel endroit dans le monde. L’ordinateur, la tablette ou le smartphone permettent, eux, de traduire et d’afficher ces données, pour afficher le site et profiter des fonctionnalités.

D’où vient donc cette « pollution numérique » ?

Chacun de ses éléments a sa propre empreinte écologique. Plus concrètement :

  • Le code en lui-même a un certain impact sur l’environnement, puisqu’il peut comprendre des lignes de codes inutiles, ou générer des requêtes serveurs inappropriées, qui demandent de l’énergie supplémentaire « pour rien ». Sans parler forcément de lignes de codes, cela peut aussi être des photos, des vidéos, ou des animations graphiques trop lourdes, qui elles aussi sollicitent davantage les serveurs, que ce soit en termes de stockage (plus important) ou de requêtes (plus nombreuses).
  • Les serveurs justement ! Ce sont eux qui sont les plus impactant : ils stockent le code en continu et sont sollicités très régulièrement. Il n’y a d’ailleurs pas simplement le serveur où le site web est stocké qui est pris en compte ! Si vous affichez une vidéo YouTube sur votre site web, la lecture viendra solliciter les serveurs Google. Pour que votre site web fonctionne, il sollicite finalement des dizaines de serveurs différents, alimentés électriquement toute l’année. Plus ils sont sollicités et « chargés », plus ils consomment de l’électricité et donc plus ils polluent.
  • Les appareils de consultation ne sont pas à oublier, puisque sans eux, aucun accès possible ! Ils ont une empreinte écologique importante également : aussi bien pour les fabriquer, les utiliser mais aussi les recycler. À chaque étape, une quantité d’énergie importante est nécessaire. Ce n’est pas lié « directement » au site web, pas autant que le code ou le serveur, mais ce n’est pas à oublier pour prendre en compte le cycle de vie entier.
  • La fameuse connexion internet. Son impact sur l’environnement est gigantesque, et est un condensé de tout ce que l’on a évoqué : des milliers de datacenters répartis sur le monde entier, et un besoin en énergie électrique faramineux. L’empreinte écologique est finalement facile à « appréhender ».
  • Et bien sûr, comment évoquer l’impact environnemental d’un site web, et plus largement des datacenters et des appareils électroniques, sans évoquer l’électricité. Sa production est une étape très polluante, puisque malheureusement, le pétrole, le gaz naturel et le charbon sont encore largement prédominants dans le mix énergétique mondial.

L’intérêt de l’éco-conception web

Pour maîtriser l’impact environnemental d’un site web, l’éco-conception est une arme cruciale ! En créant des sites mieux réfléchis, mieux codés, et plus légers, ils permettent de solliciter beaucoup moins les serveurs par rapport à des sites « classiques ». Surtout, en collant au plus près des besoins du client, l’éco-conception permet de s’affranchir d’effets graphiques inutiles ou de fonctionnalités supplémentaires sans réelle plus-value.

Une bonne pratique aussi est de se tourner vers un hébergeur vert. Mais plus globalement, moins les serveurs sont sollicités, moins la consommation électrique est importante, et moins la pollution est importante. Même chose du côté de la consultation : un site plus léger consommera moins de data et sollicitera moins votre ordinateur ou votre smartphone, limitant ainsi son besoin en énergie.

C’est donc tout un cycle de vie à comprendre et à maîtriser. Et vous, où en êtes-vous du côté de votre site web ? Dites-moi tout en commentaire ou contactez-moi pour un audit gratuit 😉

Je peux vous dans votre projet web !

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